La sophrologie s’adapte à toutes les étapes et difficultés de la vie, de l’enfant à l’adolescent, de l’adulte à la personne âgée, de la naissance au deuil.
Les champs d’application sont nombreux :
Le stress est syndrome général d’adaptation. C’est l’ensemble des réponses d’un organisme soumis à des contraintes environnementales.
Le stress donne des signes et a un lien entre le corps et l’esprit, entre le mental et le physique. Indispensable, il est aussi une alarme. Il peut être très positif mais aussi négatif. Cette résistance conduit à l’épuisement et au Burn Out (syndrome d’épuisement professionnel).
Le terme stress désigne maintenant à la fois l’agent responsable du problème, la réaction à cet agent et l’état dans lequel se trouve celui qui réagit.
Le stress est ressenti physiquement et émotionnellement par de la fatigue, de l’anxiété, de l’angoisse, une baisse du tonus musculaire, une instabilité et une nervosité mais aussi des insomnies ou hypersomnies qui engendrent des troubles de la mémoire, des troubles digestifs mais aussi des somatisations comme des signes cutanés, des dysfonctionnements gynécologiques, des symptômes cardio-vasculaires, des troubles sexuels, voire un malaise existentiel.
De nombreuses techniques de sophrologie permettent de mieux gérer son stress : de l’évacuer, de lâcher – prise, de développer et découvrir son potentiel.
Ces techniques peuvent être très courtes, dites « flash » avec des résultats rapides sur les symptômes et d’autres techniques plus longues permettent d’approfondir et d’affronter les causes et d’atténuer les conséquences. Elles permettent de prévenir et traiter les déséquilibres psychosomatiques, d’accompagner le traitement de pathologies psychosomatiques (migraines, maux de ventre, eczéma…).
Elles participent à l’équilibre psychique, à l’amélioration du sommeil et de la mémoire.
L’émotion est une réaction psychologique et physique provoquée par la confrontation à une situation et l’interprétation de sa réalité. C’est un mouvement affectif soudain d’assez grande intensité habituellement provoqué par une stimulation venue de l’environnement.
Les 6 émotions fondamentales sont la joie, la tristesse, la peur, la colère, la surprise et le dégoût. Les émotions négatives ne sont pas aussi bienvenues que les émotions positives. Les déséquilibres se produisent souvent lorsque nous résistons à une émotion difficile à vivre. Les émotions négatives restent bloquées dans le corps et peuvent conduire à des douleurs et à des maladies. Elles peuvent provoquer des refus comme la violence, la panique, des dépressions et des tensions.
Cet état de conscience complexe, s’accompagne parfois de signes physiologiques (rougissement, sudation, eczémas…).
Les émotions sont parfois difficiles à maitriser.
La sophrologie permet de dissiper ses états émotionnels négatifs et de substituer des sentiments positifs aux sentiments négatifs pour reprendre le contrôle des manifestations émotives.
Les techniques sophrologiques apportent un contrôle immédiat des troubles ou permettent de garder le self-control devant des situations anxiogènes (trac, phobies).
On peut y associer des exercices de cohérence cardiaque
Une capacité est une aptitude, un talent, une compétence qui permet l’exercice optimal d’une activité. L’affirmation de ces capacités nous donne confiance en nous et en nos valeurs. Nous avons tous des capacités comme, la mémoire, l’orientation, le langage, l’imagination, la créativité. Chacun doit davantage rechercher, à travers son vécu, les capacités qui sont porteuses de sens pour lui. Améliorer, renforcer et potentialiser les capacités permet de retrouver l’estime de soi, d’avoir une meilleure compréhension des autres.
Les techniques de sophrologie permettent de prendre conscience de ses capacités, de les faire émerger, de les développer et de les potentialiser.
Utile à tous⋅tes, la sophrologie est adaptée aux enfants dès 6 ans pour améliorer leurs apprentissages, pour apprendre à se concentrer et à être moins « addict » aux écrans.
Des techniques simples et ludiques améliorent les capacités de fixation et d’attention. Dans nos civilisations de l’audiovisuel, les individus jeunes et moins jeunes perdent leur simple pouvoir de concentration, à tel point que cette capacité qui devrait être un acquis minimum de l’éducation ne l’est plus. Améliorer les capacités de fixation, d’attention et de concentration favorise l’apprentissage de la lecture et améliore la mémoire.
Ces techniques et entraînement se déclinent dans le milieu sportif et artistique pour améliorer les performances et la pensée créatrice.
La sophrologie est aussi adaptée aux séniors pour retarder les effets du vieillissement.
Des techniques d’entraînement du cerveau ont été validées par leurs résultats pratiques et objectifs en gérontologie avec notamment des résultats dans les pathologies vasculaires.
Sources : Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des populations (CESP), Unité INSERM 1178 Santé publique et santé mentale. Evaluation de l’efficacité et de la sécurité de la sophrologie – rapport d’expertise préparé par Soumaya Ben Khedher Balbolia, Aminata Ali, Christine Hassler, Caroline Barry et Bruno Falissard, Paris, 2020, P (163).
Une meilleure plasticité cérébrale permet l’amélioration des capacités et des compétences mais aussi de ralentir les troubles de la mémoire, les troubles visuels, les troubles respiratoires, les dépressions, les troubles rhumatismaux, les troubles de la motricité souvent à l’origine de la dépendance et de la perte d’autonomie. Des exercices adaptés diminuent la douleur tout en activant la confiance en soi et l’espoir en l’avenir.
La sophrologie est une ouverture au monde et à notre projet de monde. Animée par la recherche de nos propres valeurs, elle va développer avec un « nouveau regard », notre capacité d’exister en tant que nous-même, à nous envoler et à nous dépasser en sortant de nos impasses existentielles.
Les troubles du comportement peuvent se traduire par de l’agitation, de l’agressivité, des troubles obsessionnels compulsifs (TOC), des désordres alimentaires (anorexie, boulimie…), de l’hyperactivité, de l’addiction (alcool, tabac, autres drogues, jeu, travail, sexe, écrans…) ou des phobies.
La sophrologie ne soigne pas mais permet à chacun de retrouver un équilibre, de mieux se contrôler, de mieux gérer ses troubles, d’être plus calme et d’avoir confiance en soi. Elle donne une chance accrue de réussite.
Thérapie complémentaire conçue comme un accompagnement thérapeutique, la sophrologie ne se substitue à aucun traitement ou suivi médical.
L’aide que peut apporter la sophrologie aux traitements médicaux ou thérapeutiques est immense.
Les exercices de sophrologie permettent de mieux appréhender la maladie et les douleurs.
Ses grands axes sont l’aide au traitement, le renforcement des ressources propres de l’individu face à la maladie, le redéploiement existentiel après la maladie, la préparation aux interventions, aux traitements lourds, la lutte contre la douleur.
Elles peuvent être un complément dans le processus de réparation cellulaire et tissulaire en collaboration avec le kinésithérapeute.
Les champs d’application sont nombreux : immunologie, oncologie, pneumologie, cardiologie, gériatrie, gynécologie, accompagnement de la prise en charge de la boulimie, de l’anorexie, de l’obésité, ou des symptômes psychosomatiques.
La sophrologie accompagne l’annonce et la découverte de la maladie en tenant compte des émotions et de ses symptômes (fatigue, douleurs, déprime, stress), du corps (perception, image), du psychique.
La sophrologie s’intègre dans le parcours de soin pour se préparer à des examens médicaux, à la chimiothérapie, à la radiothérapie, ou à la chirurgie. La sophrologie limite l’impact des effets secondaires, accompagne l’après traitement, la rémission et le redéploiement existentiel.
Les techniques ou exercices se pratiquent assis ou debout. Elles peuvent dans certains cas se pratiquer allongées, à domicile, ou en milieu hospitalier.